Films Slashers

L’histoire des slashers : des années 1970 à aujourd’hui

Introduction

Films Slashers

Le slasher est un sous-genre du film d’horreur centré sur un tueur  souvent masqué ou difficilement identifiable  qui assassine un groupe de personnages, généralement avec une arme blanche. Souvent catalogué comme du cinéma de série B, le slasher a pourtant profondément marqué la culture populaire. Son évolution, de ses débuts sanglants dans les années 1970 à sa réinvention moderne, raconte aussi l’histoire de l’horreur au cinéma.

Les origines : avant 1970

Avant que le terme “slasher” ne s’impose, plusieurs films posent les bases du genre :

Films Slashers

“Psychose” (1960) d’Alfred Hitchcock : Norman Bates et sa célèbre scène de douche marquent les esprits et introduisent le tueur psychologiquement perturbé.

Films Slashers

Peeping Tom” (1960) de Michael Powell : souvent cité comme le premier véritable slasher psychologique.

Films Slashers

 

Massacre à la Tronçonneuse” (1974) de Tobe Hooper : bien que plus proche du survival horror, il introduit Leatherface et la violence brutale caractéristique du genre.

L’âge d’or du slasher : les années 1970-1980

Films Slashers

Halloween” (1978) :  Le déclencheur

Réalisé par John Carpenter, Halloween introduit Michael Myers, tueur silencieux et masqué qui pourchasse une baby-sitter incarnée par Jamie Lee Curtis. Le film fixe plusieurs codes :

  • Le tueur masqué, presque invincible
  • La “final girl” : jeune femme vertueuse qui survit
  • Des meurtres graphiques, souvent suggérés plus que montrés
  • Une bande-son stressante, synthétique
Films Slashers
La Nuit des masques (1978)

Films Slashers

Vendredi 13” (1980) : L’industrialisation du slasher

Sean S. Cunningham capitalise sur le succès de Halloween avec Friday the 13th. Jason Voorhees (et sa mère dans le premier opus) devient une icône. Le film accentue la dimension “body count” (nombre de victimes) et joue sur les codes du camp d’été, de la jeunesse débauchée et de la punition par le meurtre.

Films Slashers
Vendredi 13 (1980)

Autres franchises majeures

Films Slashers

Freddy – Les Griffes de la nuit” (1984) de Wes Craven : Freddy Krueger tue dans les rêves, apportant une touche surnaturelle au genre.

Films Slashers

Chucky” (1988) (Child’s Play)  de Tom Holland le jouet possédé amène le slasher dans le monde de l’horreur comique.

Films Slashers

Hellraiser” (1987) de Clive Barker bien qu’un peu à part, il joue sur le sadisme et la violence graphique.

Cette période voit la prolifération de slashers à petit budget, souvent avec des titres provocateurs, des suites nombreuses, et des formules répétitives.

Le déclin des années 1990

Films Slashers

À la fin des années 80, le public se lasse. Les slashers deviennent prévisibles, parodiques, voire ridicules. L’abondance de suites (Halloween 5, Jason Takes Manhattan, etc.) dilue l’impact initial. Les censeurs se montrent plus stricts, et l’intérêt du public se tourne vers le thriller psychologique ou l’horreur surnaturelle.

Renaissance méta et postmoderne : les années 1996-2000

Films Slashers

Scream” (1996) : La méta-révolution

Wes Craven, déjà responsable de Freddy revient avec Scream, écrit par Kevin Williamson. Le film joue avec les codes du genre, les cite, les critique, tout en les respectant.

  • Les personnages connaissent les règles du slasher (ne jamais dire “je reviens tout de suite”, ne pas faire l’amour, etc.)
  • Le tueur Ghostface devient iconique
  • L’humour et l’ironie postmoderne revitalisent le genre
Films Slashers
Scream (1996)

Ce renouveau entraîne une vague de néo-slashers :

Films Slashers

Souviens-toi l’été dernier” (1997) de

Films Slashers

Urban Legend” (1998)

Films Slashers

Cherry Falls” (2000)

Les années 2000 : déclin et mutation

Films Slashers

Retour du gore : le “torture porn

Bien que les slashers purs reculent, certains films empruntent leurs codes tout en augmentant le niveau de violence :

Films Slashers

Saw” (2004) de James Wan : pièges mortels, psychologie tordue

Films Slashers

Hostel” (2005) d’Eli Roth : tourisme et torture

Films Slashers

Wolf Creek” (2005) de Greg McLean : tueur dans l’outback australien

Le tueur n’est plus une figure masquée mais un sadique souvent réaliste.

Reboots et remakes

Films Slashers

Hollywood tente de relancer les franchises avec des reboots :

Films Slashers

Halloween (2007) de Rob Zombie

Films Slashers

Vendredi 13 (2009) de Marcus Nispel

Films Slashers

Freddy : Les Griffes de la Nuit (2010) de Samuel Bayer

Ces films modernisent les effets spéciaux mais perdent souvent l’esprit original, divisant les fans.

Les années 2010-2020 : hommage et hybridation

Films Slashers

Le slasher revient sous des formes hybrides ou autoréflexives :

Films Slashers

You’re Next” (2011) de Adam Wingard : home invasion + slasher

Films Slashers

The Final Girls” (2015) de Todd Strauss-Schulson : parodie touchante d’un film de slasher dans un slasher

Films Slashers

Terrifier” (2016) de Damien Leone : Un nouveau venu Art le clown dans un style Gore

Films Slashers

Happy Birthdead” (2017) de Christopher Landon : boucle temporelle + slasher

Films Slashers

Freaky” (2020) de : échange de corps façon Freaky Friday entre une ado et un tueur

Parallèlement, la série Scream sur MTV (2015-2019) et les nouveaux films Halloween de David Gordon Green (2018, 2021, 2022) relancent les franchises classiques avec plus de budget et de sophistication.

Aujourd’hui et demain (2020s)

Films Slashers

Slasher et plateformes

Avec l’essor des plateformes comme Netflix, Prime Video ou Shudder, le slasher devient plus international et diversifié :

Films Slashers

Fear Street” (2021) de Leigh Janiak : trilogie Netflix inspirée de Scream et Friday the 13th

Films Slashers

Massacre à la tronçonneuse” (2022) de David Blue Garcia : reboot de la franchiseet le retour de Leatherface

Films Slashers

Totally Killer” (2023) de Nahnatchka Khan : voyage dans le temps et hommage aux années 80

Tendance actuelle

Films Slashers

 

  • Plus d’inclusivité (personnages LGBTQ+, diversité raciale)
  • Tueur parfois remplacé par des entités ou forces sociales (ex. “horror social”)
  • Réintroduction du style “giallo” italien (ex. Last Night in Soho)

Conclusion

Films Slashers

Le slasher a évolué au fil des décennies, de simple jeu sanglant à réflexion sur la société, les genres, et la peur. Malgré des hauts et des bas, il reste un miroir populaire de nos angoisses collectives. Loin d’être mort, le slasher se réinvente constamment, trouvant un nouveau souffle à chaque génération.

Horreur News : Toute L'actualité du Ciné & Séries d'Horreur
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.