Synopsis du film : Quand un virus rendant les humains agressifs se répand, Manel se terre chez lui, avec son chat, et fait preuve d’ingéniosité pour survivre. Très vite, ils doivent partir à la recherche de nourriture et d’un nouveau refuge, sur terre ou en mer. Apocalypse Z : Le début de la fin est une histoire de survie physique et émotionnelle, avec de l’action, du suspense, une pandémie… et un chat.
Ressenti : Le « Z » de World War Z et d’Apocalypse Z semble être lié. Imaginez à quel point il serait merveilleux que les deux films soient des crossovers. Le début de la fin, sous-titre d’Apocalypse Z est en fait basé sur la trilogie de livres Apocalypse Z écrits par Manel Loureiro et publiés entre 2012 et 2014 (les deux autres sont Dark Days et The Wrath of the Just).
Le film s’ouvre sur un prologue dans cette version originale pour grand écran, racontant comment Manel (Francisco Ortiz) et sa femme Julia (Iria del Río) se retrouvent un soir dans un accident de voiture dont seule le premier survit. Un an plus tard, Manel, toujours déprimé vit seul avec son chat, Lúculus. Malgré la couverture par les journaux télévisés de la fermeture des frontières alors que l’énigmatique virus TSJ se propage en Espagne puis dans plusieurs autres pays, il semble ignorer ce qui se passe autour de lui ou s’en désintéresser.
Nous le voyons vaquer à ses occupations quotidiennes, notamment rencontrer un acheteur potentiel intéressé par l’acquisition de son yacht et faire ses courses où l’on voit les gens vider les étagères et charger les marchandises. Lorsque Manel accepte de se rendre aux îles Canaries pour rejoindre la famille de sa sœur, le vol est brusquement annulé ce qui provoque une onde de choc à l’aéroport de Vigo. Dès que le gouvernement ferme l’espace aérien et déclare l’état d’urgence en matière de sécurité civile, tout le monde reçoit un message d’alerte.
En raison de la mutation apparente du virus TSJ en un état hautement contagieux par contact sanguin, Manel décide de se cacher dans sa maison au lieu de retrouver sa sœur et le reste de la famille. Le film suit Manel alors qu’il improvise ses techniques de survie et risque sa vie pour chercher des réserves de nourriture et des biens utiles, tandis que le reste de ses voisins du quartier résidentiel est forcé de s’enfuir.
Carles Torrens qui est basé sur le scénario adapté d’Ángel Agudo, se concentre davantage sur la survie de Manel . La raison de l’épidémie de zombie viral rappelle la pandémie actuelle de COVID-19 avec une référence directe à la maladie dans le monde réel. Même si nous pouvons encore voir Manel semer les zombies lors d’une poursuite en moto tout-terrain dans les bois ou en tuer un avec un fusil à harpon, C Torrens est moins intéressés par l’excitation de la poursuite et de la destruction des morts-vivants. Cependant, il n’y a pas beaucoup de scènes d’action comme celle-ci et le gore, le sang et la violence font partie intégrante d’un film de zombies.
Le film pour être honnête est plus efficace lorsque le reclus Manel s’engage avec un autre survivant en particulier dans la séquence impliquant la vieille femme en fauteuil roulant (jouée par Amalia Gómez dans le rôle de Gabriela). Le film montre également Lúculus, le chat de Manel qui contribue à une dynamique de connexion positive entre le propriétaire qui prend soin de son animal de compagnie où qu’il aille et l’adorable animal à fourrure.
Cependant, le film de près de deux heures traîne beaucoup trop en longueur pour arriver à sa conclusion et ce n’est qu’un début. Certaines scènes, comme celle de l’équipage du bateau sont inutilement longues à l’exception de l’introduction de Pritchenko (José María Yazpik), un pilote d’hélicoptère ukrainien essentiel à l’intrigue.
Même si Apocalypse Z : Le commencement de la fin se termine sur un cliffhanger et J’espère que la suite fera mieux la prochaine fois. Pour l’instant, le premier volet de la trilogie livre-film de Manel Loureiro est un thriller de zombies bien exécuté qui n’a pas atteint son potentiel maximum mais qui reste très sympa à regarder. Attendons la suite ……