Amy Sedaris et Paul Dinello, les esprits décalés derrière la série culte Strangers With Candy (aux côtés de Stephen Colbert), s’attaquent à un nouveau projet audacieux : une relecture humoristique de The Wasp Woman (La Femme Guepe), le film culte de science-fiction horrifique réalisé par Roger Corman en 1959.
Paul Dinello signera le scénario et la réalisation de cette version moderne, tandis qu’Amy Sedaris incarnera le rôle principal d’après Variety
Une transformation fatale revisitée
Lynn Cartwright et Carolyn Hughes dans La femme guêpe (1959)Le synopsis officiel reste fidèle à l’histoire originale : Janice Starlin, fondatrice d’une marque de cosmétiques, expérimente un sérum à base d’enzymes de guêpes reines pour rajeunir… avant que les choses ne tournent au cauchemar.
Amy Sedaris a confié à Variety avoir été séduite par l’énergie visuelle de l’œuvre de Corman :
« Les décors confinés et l’ambiance étouffante du film original m’ont beaucoup fait rire. Et puis, une femme‑guêpe ! Les costumes vont être fous. C’est un projet très artistique, je me réjouis de voir le casting final. »
Un sujet toujours moderne selon Dinello
Susan Cabot et Lani Mars dans La femme guêpe (1959)Dinello voit dans cette histoire un écho contemporain :
« C’est le portrait d’une ex‑mannequin devenue cheffe d’entreprise qui affronte le vieillissement et cherche désespérément à préserver sa jeunesse. En lisant le scénario, j’ai tout de suite pensé : c’est un rôle parfait pour Amy. »
Une production ambitieuse
Susan Cabot et Barboura Morris dans La femme guêpe (1959)Le film est produit par Mark Roberts (Strangers With Candy), Jordan Fields de Radial Entertainment (propriétaire du catalogue Roger Corman via Shout! Studios), Meyer Shwarzstein (Another Brainy Idea) et Michael Richter (A Major Production).
Un nouveau regard sur un classique
Susan Cabot et Anthony Eisley dans La femme guêpe (1959)Cette adaptation s’ajoute à la version de 1995 signée Jim Wynorski (Chopping Mall), qui proposait déjà une approche plus débridée, misant sur les effets spéciaux pratiques et l’esprit série B.
Avec Sedaris en “reine des guêpes” et Dinello à la mise en scène, ce projet promet une fusion entre satire sociale et hommage stylisé aux films de monstres des années 50.
Nous y reviendrons prochainement