Après avoir battu des records au box-office national, le film d’horreur pakistanais Deemak s’exporte à l’international. Il sortira le 17 octobre au Royaume-Uni, aux États-Unis, dans les pays de l’Union européenne ainsi qu’au Canada.
D’après Variety, qui a révélé l’information en exclusivité hier, le long-métrage sera également diffusé dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie saoudite et Émirats arabes unis) à partir du 23 octobre.
Réalisé par Rafay Rashdi (Badshah Begum, Le Prunier de Java) et écrit par Ayesha Muzaffar (Abus Jinns, Jinnistan), Deemak est officiellement devenu le film d’horreur pakistanais le plus lucratif de l’histoire, engrangeant 17,5 crores de roupies (environ 620 000 dollars) sur son marché domestiqe. Le casting réunit Faysal Quraishi (Garantie de remboursement), Sonya Hussyn (Tich Button), Samina Peerzada (Balaa), Javed Sheikh (Chand Nagar) et Bushra Ansari (Tere Bin). L’intrigue s’intéresse à une relation conflictuelle entre une belle-mère et sa belle-fille, minée par des phénomènes paranormaux qui perturbent la dynamique familiale.
Le film est produit par Wah Wah Productions, avec Syed Murad Ali comme producteur exécutif et bénéficie d’une distribution mondiale : Bollywood Films & Cinema Specialist pour le Royaume-Uni, World Cinema Partners et Cinema Specialist pour les États-Unis et le Canada, Multivoice Pictures Limited pour l’Union européenne, tandis que FunAsia prendra en charge sa sortie dans les pays du CCG.
Dans un communiqué officiel, Rafay Rashdi a déclaré :
« Ce film marque une étape décisive pour le cinéma pakistanais. Deemak n’a pas seulement établi de nouveaux records dans notre pays, il a aussi démontré que nos récits locaux peuvent surpasser les grosses productions hollywoodiennes et bollywoodiennes sur notre marché. Nous avons hâte de le partager avec le public international, convaincus qu’il sera touché autant par son intensité émotionnelle et culturelle que par ses frissons. »
Le producteur exécutif Murad Ali ajoute :
« Deemak n’est pas seulement un film d’horreur, c’est aussi une véritable exportation culturelle. L’accueil qui lui a été réservé au Pakistan et la reconnaissance dont il bénéficie dans les festivals internationaux prouvent son attrait universel. Nous avons hâte que le public mondial découvre ce qui constitue désormais une étape majeure pour notre industrie. »
