Tina Romero, fille du légendaire cinéaste d’horreur George A. Romero (créateur de La Nuit des morts-vivants), s’apprête à marquer le genre zombie avec son nouveau projet, Queens of the Dead. L’affiche officielle a été révélée ce matin. Le film sortira en salles en Amérique du Nord le 24 octobre 2025.
Jaquel Spivey, Nina West, Quincy Dunn-Baker, Tomas Matos, Katy O’Brian, et Dominique Jackson dans Queens of the Dead (2025)Dans cette œuvre, une invasion de morts-vivants frappe Brooklyn lors d’une gigantesque soirée organisée dans un entrepôt. Un groupe hétéroclite composé de drag queens, de fêtards et de rivaux doit mettre de côté ses tensions personnelles pour unir ses forces et repousser une horde de zombies affamés.
Le casting réunit notamment Katy O’Brian (Love Lies Bleeding), Margaret Cho (Fire Island), Brigette Lundy-Paine (I Saw The TV Glow) et Cheyenne Jackson (American Horror Story). On y retrouvera également Nina West (Drag Race), Jaquel Spivey (Lolita Lolita malgré moi), Tomas Matos (Fire Island), Quincy Dunn-Baker (No Hard Feelings), Becca Blackwell (Bros), Shaunette Renée Wilson (Black Panther), Dominique Jackson (Pose), Riki Lindhome (À couteaux tirés) et Eve Lindley (Bros).
Tomas Matos et Dominique Jackson dans Queens of the Dead (2025)Adam Koehler, responsable des acquisitions et de la production chez Shudder a salué le projet : selon lui, il s’agit d’une aventure « spectaculaire et audacieuse, à la fois drôle et furieuse », portée par une mise en scène maîtrisée et un casting percutant, qui renouvelle avec éclat la tradition du film de zombies.
De son côté, Tina Romero a expliqué au magazine EW qu’elle souhaitait à la fois honorer l’univers inventé par son père et y apporter sa propre sensibilité :
« L’apocalypse zombie est un formidable outil pour explorer la critique sociale. C’est impossible d’être la fille de George A. Romero sans ressentir le besoin de s’exprimer à travers ce genre. Je voulais que le film soit un hommage tout en affirmant ma voix. »
Elle ajoute :
« Ce n’est pas le type de récit que mon père aurait raconté, mais j’ai veillé à reprendre son langage et à respecter ses codes. Quant à l’aspect queer, je trouve essentiel : il est grand temps que la communauté LGBTQ+ ait enfin SON film de zombies. »
