L’Histoire de la franchise de films : Resident Evil

La franchise cinématographique Resident Evil constitue l’une des sagas les plus emblématiques du cinéma d’action et d’horreur contemporain, adaptée de la célèbre série de jeux vidéo développée par Capcom. Depuis ses débuts en 2002, elle a engendré plusieurs films live action, des longs-métrages d’animation et plusieurs reboots, dont un nouveau film attendu en 2026. Voici un panorama détaillé de tous les films de la saga, avec un paragraphe pour chacun.

Resident Evil (2002)

Jaquette DVD du film Resident Evil (2002)

Premier opus de la saga, ce film réalisé par Paul W.S. Anderson introduit Alice, une héroïne inédite interprétée par Milla Jovovich. L’action démarre avec une épidémie virale dans un complexe secret, Umbrella, situé sous Raccoon City. Le film propose une atmosphère claustrophobe, un rythme soutenu, et mélange les codes du survival horror avec des séquences d’action spectaculaires. S’il s’éloigne du scénario des jeux, il impose une nouvelle mythologie cinématographique autour de l’Umbrella Corporation et du virus T.

Milla Jovovich dans Resident Evil (2002)

Resident Evil: Apocalypse (2004)

Jaquette DVD du film Resident Evil: Apocalypse (2004)

Dans cette suite directe réalisé par Paul W.S. Anderson ou Alice se réveille au cœur d’une ville entièrement contaminée par le virus. L’intrigue introduit des personnages issus des jeux vidéo, comme Jill Valentine et Carlos Oliveira, tout en amplifiant la dimension urbaine et post-apocalyptique du récit. L’action se fait plus explosive, axée sur la fuite et le chaos, avec un final marquant la propagation du mal hors de Raccoon City.

Milla Jovovich, Oded Fehr, Mike Epps et Sienna Guillory dans Resident Evil : Apocalypse (2004)

Resident Evil: Extinction (2007)

Jaquette DVD du film Resident Evil: Extinction (2007)

Ce troisième opus réalisé par Paul W.S. Anderson propulse la saga dans un univers ravagé à l’échelle mondiale. Alice, désormais dotée de pouvoirs psychiques, tente de guider un groupe de survivants vers un refuge soi-disant sûr en Alaska. Les décors désertiques et l’ambiance western différencient nettement ce film des précédents. Il développe la mythologie du virus, l’évolution d’Umbrella et les changements radicaux dans la personnalité d’Alice.

Milla Jovovich et Ali Larter dans Resident Evil: Extinction (2007)

Resident Evil: Afterlife (2010)

Jaquette DVD du film Resident Evil: Afterlife (2010)

Réalisé par Paul W.S. Anderson Alice poursuit sa guerre contre Umbrella, croisant la route d’autres survivants à Los Angeles. Le film se démarque par l’utilisation de la 3D, l’affrontement contre Albert Wesker et une esthétique visuelle inspirée du jeu Resident Evil 5. Il marque une transition scénaristique avec la perte puis la récupération des pouvoirs d’Alice, et pose les bases d’une nouvelle bataille dans la saga.

Milla Jovovich, Ali Larter, et Wentworth Miller dans Resident Evil: Afterlife (2010)

Resident Evil: Retribution (2012)

Jaquette DVD du film Resident Evil: Retribution (2012)

Réalisé par Paul W.S. Anderson  : L’histoire s’ouvre sur une Alice prisonnière d’une gigantesque base sous-marine d’Umbrella, où elle lutte contre des clones ennemis et revisite ses anciens alliés. Le film propose un enchaînement de séquences d’action et une plongée dans l’univers cybernétique de la Reine Rouge. Ce volet est souvent considéré comme le plus expérimental de la série, avec une structure narrative éclatée et des environnements variés rappelant certains jeux.

Milla Jovovich et Bingbing Li dans Resident Evil: Retribution (2012)

Resident Evil: The Final Chapter (2017)

Jaquette DVD du film Resident Evil: The Final Chapter (2017)

Dernier film réalisé par Paul W.S. Anderson de la trame principale, il propose une conclusion à la quête d’Alice. Elle retourne à Raccoon City pour une ultime bataille contre Umbrella, révélant la vérité sur ses origines et sur le virus T. Ce chapitre marque une apothéose pyrotechnique, concluant l’arc narratif d’Alice tout en livrant de nombreux rebondissements. Les spectateurs assistent à la résolution des intrigues principales, clôturant quinze ans d’histoire cinématographique.

Milla Jovovich, Ali Larter, Fraser James, William Levy et Eoin Macken dans Resident Evil: The Final Chapter (2017)

Resident Evil: Bienvenue à Raccoon City (2021)

Jaquette Bluray du film Resident Evil: Bienvenue à Raccoon City (2021)

Premier reboot de la franchise réalisé par Johannes Roberts, ce film s’inspire davantage des jeux Resident Evil 1 et 2, mettant en scène des personnages iconiques comme Leon S. Kennedy, Claire et Chris Redfield, et Jill Valentine. Il revient à une ambiance plus anxiogène et fidèle à l’esprit des jeux, avec la chute de Raccoon City en toile de fond. Malgré quelques bonnes idées et une volonté de fan service, le film reçoit un accueil mitigé auprès des critiques et du public, pointant ses faiblesses narratives et techniques.

Chad Rook, Robbie Amell, Tom Hopper et Hannah John-Kamen dans Resident Evil : Bienvenue à Raccoon City (2021))

Les films d’animation

Resident Evil: Degeneration

En parallèle des longs-métrages live action, plusieurs films en CGI ont élargi l’univers Resident Evil, dont « Resident Evil: Degeneration » (2008), « Resident Evil: Damnation » (2012) et « Resident Evil: Vendetta » (2017). Ils proposent des histoires centrées sur des personnages issus directement des jeux et développent la continuité vidéoludique, offrant des alternatives plus fidèles à la saga d’origine.

Resident Evil: Damnation
Resident Evil: Vendetta

Le prochain film : Resident Evil (2026)

Resident Evil (2026)

Le nouvel opus, réalisé par Zach Cregger, sortira en septembre 2026. Il sera un deuxième reboot et racontera une histoire originale, totalement détachée des personnages classiques de la franchise. Les premiers échos assurent que ce film ne sera ni une adaptation directe des jeux, ni une simple reprise des récits précédents, mais un hommage « étrange, audacieux et inédit » à l’univers Resident Evil. Ce projet suscite la curiosité, promettant un renouvellement total de la saga sur grand écran.

La franchise Resident Evil malgré des critiques souvent partagées, demeure une des plus lucratives et prolongées du cinéma horrifique, incarnant à la fois la résilience et les évolutions du genre autour des mythes du virus et du zombie moderne

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