Avec la sortie d’Avatar: De feu et de cendres ce week-end, James Cameron regarde déjà au-delà de Pandora pour revenir à son autre saga culte : Terminator. Le cinéaste explique qu’une fois la frénésie autour du troisième Avatar retombée dans quelques mois, il compte se plonger pleinement dans le développement d’un nouveau film Terminator. Son plus grand défi, selon lui, sera de rester suffisamment en avance sur la réalité technologique pour que la franchise demeure de la véritable science-fiction.
James Cameron & Arnold SchwarzeneggerDans une récente interview, Cameron a également lâché une bombe pour les fans : Arnold Schwarzenegger ne reviendra pas dans ce septième opus. Le réalisateur estime qu’il est « temps pour une nouvelle génération de personnages » et considère Terminator: Dark Fate comme une conclusion idéale à la carrière de Schwarzenegger dans la peau du T-800. Une page se tourne donc pour l’icône qui a façonné le mythe du cyborg assassin depuis 1984.
Cameron veut désormais élargir radicalement le champ de la saga, en se concentrant davantage sur la notion de guerre temporelle et sur la montée d’une super-intelligence. Son objectif est clair : proposer des idées que le public n’a même pas encore commencé à imaginer, loin des simples clins d’œil nostalgie et des recyclages de formules déjà vues. Pour lui, les projets qui font le plus peur sont précisément ceux qu’un artiste doit affronter, loin de toute zone de confort.
James Cameron et Arnold Schwarzenegger dans Terminator (1984)Rappelons qu’Arnold Schwarzenegger est devenu une légende avec le premier The Terminator de 1984 où il campait un cyborg tueur envoyé du futur dans le Los Angeles contemporain. James Cameron est ensuite revenu derrière la caméra pour Terminator 2: Judgment Day en 1991, avant de laisser la franchise se poursuivre sans lui avec Terminator 3: Rise of the Machines (2003), Terminator Salvation (2009), Terminator Genisys (2015) et Terminator: Dark Fate (2019). Avec ce nouveau projet, le réalisateur semble décidé à réinventer la saga pour l’ère de l’intelligence artificielle omniprésente, quitte à couper le cordon avec son T-800 emblématique
Nous y reviendrons …